[Modèles à télécharger] Top 4 des méthodes de résolution de problèmes

Il existe de très nombreux outils et méthodes de résolution de problèmes, sur lesquels s’appuyer pour répondre à une problématique, aider à la mise en place d’un processus, animer une séance de travail… Mais il n’est pas toujours évident de faire le tri, ni de savoir comment les appliquer. 

Nous avons sélectionné pour vous les plus utilisés par les fonctions de la qualité, de l’amélioration continue et des risques. Diagnostic de problèmes, recherche de causes, audit des conséquences : 4 méthodes de résolution de problèmes ressortent du lot. Nous vous les expliquons dans cet article, et nous vous proposons pour chacune un modèle prêt à l’emploi, téléchargeable gratuitement.

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Les 5 pourquoi

La première méthode de résolution de problèmes que l’on vous propose est celle des 5 pourquoi, également appelée “les 5 why”, elle est basée sur la répétition de questionnement. Ainsi, en vous posant successivement cinq fois d’affilée une question en commençant par pourquoi, vous allez prendre du recul sur la situation et il vous sera possible de revenir à la cause initiale de votre problématique.

Comment fonctionnent les 5 pourquoi ?

Face à un problème stratégique, posez-vous une question commençant par “pourquoi” et répondez-y. La réponse à la question va vous servir de base pour vous poser la seconde. Puis répétez ce schéma 4 fois. Au fur et à mesure, vous allez distinguer l’origine de votre problème et donc pouvoir prendre la ou les bonnes décisions pour y remédier. Cette méthode est accessible à tous et peut s’utiliser seule ou en complément d’un autre outil, comme par exemple le diagramme d’Ishikawa.

Il faut cependant faire attention à respecter quelques conditions : 

  • Rester le plus factuel possible
  • Eviter les déductions ou suppositions
  • Avancer étape par étape sans devancer le processus de questionnement

Pour vous éclairer, voici un petit schéma explicatif pouvant servir d’exemple : 

À savoir : Vous aurez peut-être besoin de recommencer le processus plusieurs fois si la cause identifiée ne semble pas être à l’origine du problème.

Ishikawa

Le diagramme d’Ishikawa tire son nom de son auteur : Kaoru Ishikawa. Il est également connu sous le nom de diagramme de causes à effet, d’arbre des causes ou encore de diagramme en arête de poisson. Cet outil est communément employé pour identifier les différentes causes d’un problème en les regroupant par grandes catégories.

Comment utiliser le diagramme d’Ishikawa ?

Selon Kaoru Ishikawa, il est recommandé de s’appuyer sur le concept de base des 5M, à savoir : 

  1. Matière : les composants utilisés dans la conception d’un produit.
  2. Matériel : les moyens de productions, outils et équipements.
  3. Méthode : les procédures, les méthodes ou modes opératoires employés.
  4. Main-d’œuvre : les collaborateurs, les compétences et tout ce qui touche aux relations humaines.
  5. Milieu : l’environnement.

Des études ont depuis ajouté des M supplémentaires à cette méthodologie portant le nombre de M à 7 ou plus :  

  • Mesure
  • Management
  • Moyen financier
  • Maintenance

Pour mettre en application ce diagramme, voici les différentes étapes à suivre : 

  1. Énoncer le problème ou l’effet. 
  2. Via un brainstorming, reconnaître toutes les causes possibles du problème en les triant dans l’un des 5M ou plus si besoin. 
  3. Hiérarchiser et prioriser les causes à analyser pour savoir par où commencer le plan d’action et ainsi éliminer, ou du moins réduire, les causes. 

Prenons l’exemple d’une entreprise du secteur de l’industrie ayant comme souci une pièce défectueuse sur un fauteuil de bureau. Pour comprendre d’où vient cet effet, l’entreprise va évoquer toutes les causes ayant pu provoquer la production de cette pièce défectueuse en les rangeant dans la bonne catégorie : 

Pareto

Le troisième outil est le diagramme de Pareto. Celui-ci a pour objectif de classer les causes ou les événements indésirables par ordre d’importance afin de prioriser les actions à mener. 

Ce diagramme (cf. exemple plus bas), est un graphique de distribution dans lequel la hauteur de chaque colonne est proportionnelle à l’impact de chaque cause. Il énonce la règle des 80/20 selon laquelle 80 % des conséquences trouvent leur origine dans 20 % des causes.

Le diagramme d’Ishikawa et le diagramme de Pareto sont complémentaires puisque le premier va permettre d’identifier et de catégoriser les causes d’un problème, tandis que le second va classer ces phénomènes par ordre d’importance.

Comment utiliser le diagramme de Pareto ?

Nous allons vous présenter la manière d’appliquer le diagramme de Pareto à travers un exemple concret. 

Le contexte est le suivant : une entreprise a quelques problèmes concernant son application, ainsi elle a reçu un certain nombre de tickets pour chaque défaut sur la période d’un mois. 

Voici la liste des défauts avec le nombre de tickets reçus : 

  • Lenteur : 60 tickets
  • Bugs récurrents : 50 tickets
  • Manque de réactivité du support : 25 tickets
  • Ergonomie : 10 tickets
  • Indisponibilité de la solution : 5 tickets

Total : 150 tickets

Pour construire le diagramme de Pareto, nous vous conseillons de commencer par créer un tableau calculant le pourcentage du nombre de tickets par rapport au total, puis de calculer les pourcentages cumulés. 

Nous avons réalisé un modèle de tableau prêt à l’emploi pour vous donner un exemple de méthodologie de Pareto. Téléchargez-le gratuitement juste ici ! 👇


A partir de votre tableau, vous pourrez ainsi créer votre propre diagramme et observer la règle des 80/20.

Grâce au diagramme de Pareto, on s’aperçoit que l’entreprise doit travailler sur la lenteur et les bugs récurrents pour traiter 73 % des défauts (donc près de 80 %) en y investissant 20 % d’efforts puisqu’elle n’aura pour le moment pas besoin d’agir sur les trois autres catégories.

QQOQCCP

La dernière méthode que nous vous recommandons est le QQOQCCP, ou 3Q+OPCC, également appelée la méthode du questionnement : qui, quoi, où, quand, comment, combien, pourquoi. 

S’il s’agit certainement de la plus connue et de la plus simple, c’est néanmoins l’une des plus efficaces. Elle permet de réaliser le diagnostic d’un problème de manière rapide, précise et exhaustive. 

Les professionnels de la qualité utilisent fréquemment cette méthode pour résoudre diverses problématiques comme : 

  • modéliser un processus
  • établir le diagnostic d’un dysfonctionnement
  • mettre en place des actions correctives
  • animer une séance d’idéation…

Comment fonctionne la méthode QQOQCCP ?

Pour appliquer cette méthode, il vous suffit, pour chaque interrogation, de formuler la ou les questions de votre choix en rapport avec le problème que vous avez souligné. Il se peut que pour une même question, vous trouviez plusieurs réponses. L’essentiel est de ne rien omettre d’essentiel dans l’analyse de la situation. 
Pour illustrer nos propos, voici un schéma récapitulatif de la méthode QQOQCCP pour le traitement des non-conformités :

À savoir : Vous pouvez vous re-poser les mêmes questions, mais cette fois-ci sous forme négative. C’est un bon moyen pour considérer la situation sous un nouvel angle. 

Évidemment, il existe un grand nombre d’autres méthodes de résolution de problèmes, mais nous espérons que ces 4 outils vous aideront à appréhender, à identifier et à résoudre les vôtres. 

Si vous souhaitez mettre en place ou optimiser une démarche qualité, d’amélioration continue ou de gestion des risques au sein de votre organisation, les solutions collaboratives de la suite PYX4 peuvent vous être d’une grande aide. 
N’hésitez pas à contacter l’un de nos experts pour échanger sur vos besoins et objectifs ou demander une démo.

Image à la Une : succo – Pixabay

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Jean-Charles Mallet

Directeur BU Canada - Pilote du pôle Innovation
Pilote du pôle Produit & Innovation et consultant en Management par les processus & en Amélioration continue, JC accompagne les entreprises dans leurs problématiques de cartographie des processus, de gestion des risques et d’audit interne.

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