La cartographie des risques est un livrable attendu par la Direction lors de la mise en place d’une démarche de gestion des risques. Se limiter à ce livrable serait pour autant très réducteur, la cartographie des risques n’étant qu’un outil, un moyen, un mode de reporting des risques à un instant T.
Pourquoi accepter un risque est une option particulièrement intéressante ?
Une fois les risques identifiés et classés par niveau de criticité (évaluation chiffré du risque), c’est au Management de définir la stratégie qu’il souhaite adopter vis-à-vis d’un risque, ce qui le confronte aux notions de responsabilisation et d’engagement face à un danger qu’il n’ignore plus. Dès lors, la réponse apportée est hélas trop souvent la même : il faut à tout prix adresser les risques et s’améliorer.
Pourtant, la Direction a aussi la possibilité d’accepter un risque, ce qui ne signifie pas ne rien faire, bien au contraire. Il est plutôt question de conserver le niveau de criticité du risque à son degré actuel. Cela veut donc dire que le Management s’engage à maintenir les dispositifs de maîtrise mis en place, ainsi que les investissements liés. Il est donc indispensable d’avoir au préalable bien identifié ces dispositifs et d’avoir mesuré leur efficacité.
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De même, le Management est généralement beaucoup plus exigeant quant aux informations qui le convaincront d’opter pour une stratégie d’acceptation, dans le but de rationaliser cette stratégie, notamment en terme de coûts : il faut pouvoir déterminer qu’une amélioration nécessiterait des investissements supérieurs à l’impact financier en cas de survenance du risque. Dès lors, ne peut-on pas considérer qu’accepter le risque représente un véritable acte de gestion des risques, et outil d’amélioration continue ?