Le partage des bonnes pratiques professionnelles est un enjeu fondamental pour les grands groupes. Cette démarche permet en effet d’éviter que plusieurs sites travaillent sur un même sujet ou qu’ils dupliquent des projets. Mais si les grandes structures ont souvent une culture d’entreprise commune, chaque filiale garde ses spécificités, tant culturelles qu’ organisationnelles, et peut se révéler source d’innovations. Il est donc important de fluidifier et cadrer les échanges entre les différentes entités d’une même entreprise pour optimiser ses activités et sa performance.
Partage des bonnes pratiques professionnelles : quels bénéfices ?
Au delà d’une meilleure synchronisation des équipes, le partage des connaissances induit des bénéfices multiples. Plus particulièrement, le partage des meilleures pratiques professionnelles observées dans les différentes unités permet :
- une augmentation de la qualité de service et des ventes
- une plus grande compétitivité
- une meilleure efficacité et réduction des coûts
- une montée en compétences du personnel
Ces bénéfices sont d’autant plus importants que la taille de l’organisation est conséquente. Cependant, il est également plus difficile de diffuser efficacement une bonne pratique professionnelle au sein d’un grand groupe qui réunit de nombreuses entités géographiques.
Comment diffuser les bonnes pratiques professionnelles ?
Il existe 5 grandes étapes pour partager efficacement une bonne pratique professionnelle, de son identification à sa formalisation puis sa diffusion au sein d’une organisation. Mais quelle que soit la bonne pratique identifiée, un enjeu reste primordial: faciliter les échanges entre les entités, afin que chacune puisse bénéficier de l’expérience des autres. Cette fluidité dans les échanges d’informations permet également de garder le référentiel de bonnes pratiques en évolution permanente, ce qui est gage de sa durabilité. Pour diffuser une bonne pratique professionnelle, il existe différents moyens, parmi lesquels :
- mettre en place des rencontres téléphoniques ou physiques dédiées: elles auront pour vocation de permettre aux responsables des projets d’amélioration continue de chaque entité d’aborder des sujets transverses comme des initiatives locales;
- utiliser des plateformes digitales collaboratives, pour permettre le partage des bonnes pratiques professionnelles mais aussi la remontée de propositions d’améliorations ou de points de friction. Par exemple, le logiciel PYX4 Store permet de partager à des filiales les processus qui retranscrivent des bonnes pratiques. Les remontées d‘améliorations et la construction de plans d’actions dédiés sont possibles grâce à PYX4 Improver;
- avoir une logique de mots-clés, quelque soit l’outil utilisé pour centraliser la documentation des bonnes pratiques professionnelles. Associer chaque bonne pratique professionnelle à des tags ou mots-clés adéquats permettra aux collaborateurs de trouver rapidement l’information dont ils ont besoin, quelque soit leur localisation, leur métier ou leur culture.
Il restera ensuite à trouver le bon équilibre entre l’uniformisation des pratiques au sein du groupe, et leur déclinaison en fonction des cultures de chaque site. La diffusion des bonnes pratiques professionnelles devra-t-elle être centralisée via le siège de l’entreprise? Ou bien portée par chaque pilote de l’amélioration continue ? Si ce choix doit avant tout être le reflet de la culture de l’entreprise, il sera cependant important de relier les bonnes pratiques professionnelles aux objectifs stratégiques du groupe, afin que chaque collaborateur puisse identifier sa contribution à la performance de l’ensemble de l’organisation.