Nous sommes heureux de vous présenter la toute première édition de notre nouvelle enquête dédiée exclusivement au secteur public ! Vous pouvez la télécharger gratuitement juste ici :
Chez PYX4, nous avons à cœur d’accompagner les acteurs du secteur public dans leurs démarches de gestion de la qualité, des processus, de l’amélioration continue et des risques.
C’est dans cette optique que nous avons conçu ce baromètre : offrir un éclairage ciblé sur les dynamiques à l’œuvre au sein des organisations publiques, en mettant en valeur leurs atouts, leurs ambitions, mais aussi les leviers d’amélioration qui peuvent répondre efficacement à leurs enjeux.
Les résultats présentés ici sont tirés du Baromètre de la Performance des Organisations 2024, et filtrent les répondants issus du secteur public en France.
La Qualité, perçue comme un levier de progrès significatif
Dans les organismes publics, la qualité est majoritairement perçue comme un levier de progrès significatif selon le Baromètre de la Performance Organisations Publiques.
En effet, selon 50 % des répondants, la qualité est perçue comme un levier de progrès significatif et pour 34 %, elle est essentielle à l’efficience de l’organisation.
La répartition des opinions positives et négatives à son sujet est similaire à celle observée dans le secteur privé.
Cependant, les attentes diffèrent selon les secteurs. Dans le public, la qualité est perçue comme un moyen d’amélioration continue, tandis que dans le privé, elle est davantage associée à une exigence de performance et d’excellence.
Le rôle de la Qualité tournée vers la satisfaction des usagers
L’amélioration de la satisfaction des usagers est le principal objectif de la démarche Qualité des organismes publics (57 %), selon le Baromètre de la Performance des Organisations Publiques.
L’harmonisation des modes de fonctionnement, arrive en seconde position avec 50 % de mentions. Bien que soutenue par une abondante production de documents administratifs et réglementaires, cela ne se traduit pas systématiquement par une application homogène. Un besoin persistant de clarification et de standardisation des pratiques demeure, plaçant cet item en deuxième position ex-aequo avec la maîtrise des risques. Les objectifs des organisations publiques s’inscrivent dans une dynamique de simplification, en ligne avec la volonté gouvernementale d’optimiser les processus administratifs.
L’amélioration de la qualité des services prend la troisième place, avec 43 % des votes, soulignant encore une fois ce besoin de satisfaire au mieux les usagers.
Une démarche Qualité moins mature que dans le secteur privé
La démarche Qualité semble moins ancrée dans le secteur public, où elle est souvent perçue comme moins prioritaire que dans le privé, selon le Baromètre de la Performance des Organisations publiques.
Si l’on prend les résultats du Baromètre de la Performance des Organisations 2024, en moyenne, en France, 47 % des organisations se situent dans les trois niveaux de maturité les plus élevés. Dans le secteur public, cette proportion diminue à 30 %, avec une concentration marquée dans le niveau de maturité le plus faible : près de 40 % des organisations publiques s’y situent, contre moins de 30 % en moyenne nationale.
Les problématiques Risques spécifiques au secteur public
En matière de maîtrise des risques, dans les prochaines années, les organisations publiques vont principalement se concentrer sur le déploiement du contrôle interne pour mitiger leurs risques.
En plus du contrôle interne qui a obtenu 38 % des suffrages, vient ensuite la mise en place d’une démarche de gestion des risques intégrée au management global de l’organisation, citée par 36 % des répondants.
Les autres thématiques abordées suscitent un intérêt plus modéré comme :
- le démarrage de la gestion des risques (30 %)
- la définition d’indicateurs pertinents dans la gestion des risques (28 %)
- la maîtrise des risques liée à la cybersécurité (20 %)
La numérisation dans les organisations publiques n’est pas encore la priorité
Dans les organisations publiques, la numérisation avance mais reste en retrait par rapport au privé : encore perçue comme secondaire, elle se heurte surtout à une maturité insuffisante des processus.
Dans le secteur public, la numérisation des activités liées à la qualité, à la performance et à l’amélioration continue progresse, mais elle demeure encore peu priorisée : seules 6,1 % des organisations la considèrent comme un sujet central, contre 17,6 % pour la moyenne française (secteurs privé et public confondus).
Ce décalage s’explique en grande partie par une maturité encore limitée des processus, évoquée par 42 % des organisations publiques comme principal frein.
Contrairement au secteur privé, souvent contraint d’agir dans des environnements concurrentiels, le secteur public privilégie une montée en compétence progressive, alignée sur ses obligations de continuité, de transparence et de conformité.
Découvrez l’intégralité des résultats et des analyses détaillées de cette grande enquête 2024, menée par notre consultant en BPM et amélioration continue Victor Matteucci et un intervenant expert Fabien Malleret, Président de Qualité Services Publics Lorraine, et qualiticien depuis près de 30 ans au sein de la fonction publique territoriale.
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