Mettre en œuvre une démarche de gestion de risques n’est pas un parcours de tout repos : cela demande de la patience et de l’endurance. Une approche risques mobilise les ressources internes sur des sujets sensibles, puisque le projet a pour vocation de dévoiler les principales faiblesses de l’organisation.
Tout comme dans le cadre d’une démarche processus, les freins sont nombreux et les réfractaires essaieront de mettre à jour des failles méthodologiques. Ainsi, pour sécuriser votre déploiement à l’ensemble de votre organisation, il est indispensable de tester votre méthodologie en amont.
Comment tester une méthodologie de gestion de risques ?
La première étape consiste à choisir les processus sur lesquels se concentrer en priorité. Plusieurs options sont possibles :
- associer processus de réalisation et processus support
- choisir des processus identifiés comme porteurs de plus de risques et qui permettront de prouver rapidement le retour sur investissement de la démarche
- identifier des propriétaires de risques moteurs qui adhèrent à la démarche
Une fois identifiés et scorés, les éléments devront être partagés avec la Direction Générale, afin de valider que ces résultats lui parlent. Si ce n’est pas le cas, il faudra repenser les échelles de mesures de la criticité des risques et leurs impacts, la formule de calcul voire le modèle même de cartographie des risques.
Cette phase de test permettra également d’évaluer l’effort et la mobilisation de ressources nécessaires au déploiement et de valider une feuille de route avec le management.
Ces éléments sont indispensables pour sécuriser le déploiement d’un projet de gestion des risques, sachant qu’une démarche est très difficile à mettre en pause ou modifier.