Lors de notre dernière rencontre Club Utilisateurs PYX4, nous avons demandé aux participants : « Quelles sont les nouvelles thématiques Qualité émergentes dans votre périmètre d’activité ? Comment avez-vous intégré ces thématiques à vos pratiques ?
Les retours des participants, tous professionnels de la qualité, reflètent les évolutions actuelles du métier et les enjeux auxquels ils sont ou seront très bientôt confrontés. Voici une synthèse des principaux enseignements qui peuvent potentiellement vous inspirer.
Et si vous souhaitez plus de détails sur les tendances et pratiques des professionnels de la qualité, vous pouvez toujours télécharger le Baromètre de la performance des Organisations 2024.
La RSE
L’intégration des enjeux RSE n’est plus une option. Que ce soit avec les enjeux sociétaux actuels ou les obligations normatives et réglementaires, le sujet est désormais incontournable. Avec la révision de la norme ISO 9001 prévue pour 2026, les enjeux liés à la RSE devraient être renforcés et des composantes vont s’insérer dans différents paragraphes. Ainsi, pour anticiper ces changements, les professionnels de la qualité ont évoqué plusieurs changements :
- Création de poste dédié à la RSE : dans de nombreuses entreprises, la RSE n’est plus une charge additionnelle ou intégrée à un post pluridisciplinaire, mais un rôle à part entière, incarné par un responsable RSE,
- Revue organisationnelle et intégration des critères RSE dans le système qualité existant (processus, indicateurs, commentaires),
- Intégration dans les processus,
- Intégration de critères RSE dans les appels d’offre,
- Réalisation d’un état des lieux selon la structure High Level de l’ISO 14001, pour évaluer la maturité de l’organisation sur ces sujets,
- Déploiement de groupes de travail locaux et échanges rapprochés entre responsables qualité et RSE pour co-construire un système global et cohérent,
- Veilles réglementaires actives (ex : CSRD, Taxonomie européenne) pour anticiper les nouvelles obligations de reporting
💡 Avec un outil de cartographie des processus comme PYX4 Process, les équipes peuvent centraliser l’information, la partager efficacement et adapter leurs systèmes qualité pour intégrer les nouveaux enjeux.
La conduite du changement
La transformation des pratiques qualité nécessite une véritable conduite du changement pour embarquer des collaborateurs qui n’ont pas toujours connu ces démarches ou qui restent attachés à des systèmes antérieurs ou tout simplement pour faire adhérer les équipes à la démarche qualité et que cela entre dans leurs pratiques.
Pour cela, plusieurs leviers peuvent être activés :
- points hebdomadaires avec les pilotes de processus pour les aider à maintenir leurs processus à jour et permettre aux opérationnels de les intégrer dans leur quotidien,
- formations pour les nouveaux collaborateurs pour qu’ils comprennent et s’approprient la démarche qualité,
- travail sur le sens et montrer que la qualité est un levier de performance et non une contrainte.
💡 La perception de la qualité a beaucoup évolué ces dernières années. Selon les résultats du Baromètre de la Performance des Organisations 2015, la qualité était perçue comme un mal nécessaire. Selon les résultats de 2024, la Qualité est aujourd’hui perçue comme un levier de performance. Cependant, ce n’est pas pour cela que les collaborateurs sont prêts à s’investir pleinement dedans.
La simplification documentaire
Dans certaines organisations, le système documentaire est devenu un vrai frein à l’efficacité et au bon fonctionnement de la démarche processus. Avec plusieurs centaines de procédures pour des effectifs similaires, il devient essentiel de tout simplifier. Voici les bonnes pratiques identifiées :
- réalisation de gap analysis pour identifier les doublons et les points communs entre unités ou départements,
- fusion ou suppression des procédures redondantes et ne garder que les bonnes pratiques,
- refonte des procédures avec des contenus plus courts afin qu’elles soient lues et surtout appliquées
“Des procédures narratives de 20 pages finissent souvent par décourager les collaborateurs. Avec PYX4, tout est digitalisé et présenté de manière visuelle. L’objectif : simplifier au maximum, éviter les phrases trop longues et préserver l’aspect graphique pour capter l’attention. Il faut donc synthétiser l’information et limiter les commentaires trop détaillés, car, dans les faits, peu de personnes prendront le temps de tout lire.”
La gestion de projets
Les projets de transformation de l’entreprise impactent les façons de travailler. Pour accompagner ces changements, il est primordial d’embarquer les collaborateurs dès le début de la transformation. Pour cela, la collaboration entre le PMO (Project Management Office) et le SMQ (Système de Management de la Qualité) se renforce :
- mise en place de procédures projets revues et enrichies
- nomination de référents pour piloter la transformation et structurer les démarches dès les premières phases
- intégration d’un suivi des risques à la fois organisationnels et sociétaux (macro échelle) et les risques projet (micro -échelle).
Dans une gestion de projet, l’idée est de modéliser les processus cibles au fur et à mesure de l’avancée des projets, afin de disposer rapidement de fondations solides pour le système qualité de demain.
Le Lean Management
Le Lean management, philosophie plutôt nord-américaine, arrive petit à petit en Europe. L’idée est de :
- décloisonner le SMQ, PMO et opérationnelles
- aligner les projets stratégiques et les réalités du terrain
Le responsable qualité peut donc être amené à former et sensibiliser les parties prenantes à cette culture.
Des outils de cartographie des processus comme PYX4 Process permettent de modéliser les flux et donc de soutenir le décloisonnement grâce à une vision globale et partagée des processus.
La modularité
Dans des organisations multi-sites ou multi-activités, chaque entité dispose parfois son propre SMI. Ainsi, on peut retrouver des procédures en doublon qui traitent des mêmes sujets, mais de manière différente. Un outil modulaire permet alors d’injecter dans le tronc commun la procédure pour que toutes les entités puissent la voir, la recopier ou alors l’améliorer selon les bonnes pratiques. Cela permet d’avoir la meilleure procédure possible et de diminuer la quantité de procédures.
L’objectif : réduire la quantité de documents, harmoniser les pratiques et favoriser une amélioration continue collaborative.
La performance globale
La définition des KPI passe par la mesure des interfaces, à l’entrée et à la sortie du processus. C’est à ce niveau que l’on identifie les indicateurs majeurs de performance : qu’est-ce qui entre ? Qu’est-ce qui en sort ? C’est ce flux qu’il faut mesurer. D’où l’importance de représenter les cartographies de niveau 1 en intégrant les données d’entrée, les données de sortie et la chaîne de valeur.
L’harmonisation
Il s’agit d’analyser les différentes procédures et pratiques des entités ou équipes, puis de proposer une méthode ou une procédure commune. Cet exercice est au cœur même de la démarche processus.
La dernière session du Club U PYX4 a révélé des tendances fortes : RSE, simplification documentaire, conduite du changement, modularité, Lean Management… autant de chantiers qui façonnent le métier de qualiticien. En facilitant la collaboration et en rendant les systèmes plus visuels et accessibles, PYX4 se positionne comme un allié de choix pour accompagner ces évolutions.
Image à la Une : Valentine Antonucci
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