La modélisation numérique des données du bâtiment, dite BIM pour Building Information Modeling, est en train de devenir un standard international. Les consultants process auront des atouts à jouer pour faire converger les acteurs de l’acte de construire. Mais pourquoi ont-ils toute leur place dans ce changement de paradigme ?
« Être BIM », c’est penser le processus de construction, en partant notamment d’une finalité d’exploitation efficiente.En effet, cette phase représente près de 70% des dépenses du bâtiment. C’est donc s’intéresser encore davantage aux exigences, contraintes et besoins sur le long terme (durée de vie du bâtiment) du Maître d’ouvrage et des facility managers, qui doivent disposer des informations nécessaires.
C’est se baser sur des données numériques qui, pour être fiables et exploitables, demandent rigueur et transparence entre les acteurs. C’est travailler de manière collaborative sur une même maquette.
Cela implique davantage qu’avant de se mettre d’accord sur la méthode, les termes employés et les limites de responsabilités afin de ne pas saboter les apports de chaque métier, mais au contraire d’apporter des corrections et précisions qui respectent le sens voulu par l’autre et arriver in fine à faire sortir un bâtiment de terre. La finalité existait déjà mais la méthode se voudra plus fluide.
En parallèle des expertises métier, c’est savoir, « Qui met à jour, quoi, et quand », sous l’œil d’un pilote, le BIM Manager.
Rôles, responsabilités, méthodes, orientation client, pilote ? Voilà des termes bien familiers des approches process, quelle que soit la méthodologie de modélisation employée.